Les années 80 ont donné leurs lettres de noblesse aux popcorn movies décomplexés, où le ridicule et le mauvais gout ne tuent pas, au contraire. Tango & Cash est probablement l'un des films les plus représentatifs de cette génération, incluant répliques surréalistes, nichons en cameo des la 5e minute du film ( a l'heure ou les enfants ne sont pas encore couchés, donc), violence gratuite et scénario improbable.
Et pourtant, la mayonnaise prend, on se surprend régulièrement a pouffer après une énième vanne que le duo bodybuildé s'envoie à la figure, les méchants ayant de vraies têtes de méchants et les gentils étant victimes d'une conspiration, on se prend d'affection très vite, puis on se laisse bercer par les coups de feu, les explosions et les scènes de combat.
Tous ces éléments ajoutés à la nostalgie du billet de cinoche à 20 balles le mercredi après-midi font que j'ai une tendresse toute particulière pour ce film que ne me lasse pas de revoir, à petite dose toutefois...