Encore une suite décevante, produit par le DisneyToon Studio. On ne les compte plus, mais on déplore toujours la démarche mercantile qui ruine l’image de qualité d’antan du studio, par bonheur, la firme reviendra à la raison grâce à la prise de position de John Lasseter, et le label aux grandes oreilles retrouvera sa sublime durant la décennie suivante, sauvant ainsi l’image du studio. Pour revenir à « Tarzan 2 », il s’agit d’un film dans le film, qui raconte une aventure du héros de la jungle se déroulant durant son enfance. Une histoire qui aura bien du mal à paraitre convaincante, tant elle développe de nouveaux personnages absents du film original, même si la fin du film tend à nous l’expliquer, mais on n’est pas dupe. Il faudra donc se laisser mener par le bout du nez pour apprécier le film (ou, comme moi, le considéré comme une œuvre parallèle, s’inscrivant dans une autre réalité, par exemple. Ne vous moquez pas! je fais ce que je peux pour tolérer ce genre d’œuvre). On appréciera retrouver les personnages du film, qui ont un fort capital sympathie. L’animation est vraiment jolie, un vrai effort a été consenti sur ce point, et ça se voit. Dommage que le scénario ne soit pas plus prenant que cela. La fin est en demi-teinte. Aucune évolution ne semble possible, car on connait déjà les limites instaurées par le Grand Classique. On sait à quoi s’attendre. Une véritable suite, relatant les événements découlant du premier film, aurait été plus justifiable, même si on ne le souhaite pas. En vérité, ce film n’aurait pas dû voir le jour, cela aurait évité ce bilan mitigé. Mais le mot d’ordre pour Disney, à cette époque, était de faire du chiffre, donc… on subit ce procédé et on le déplore ou bien on l’ignore et on passe son chemin.
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