Scénario écrit en 30 jours. Ça fait rêver. À ce niveau-là de platitude, c’est de l’emploi fictif. Tout est fainéant, tellement la caricature est mauvaise. Car ce n’est pas le fait qu’on montre des travers, c’est surtout que ces travers sentent le rance. Le flic est forcément raciste, alcoolique, inculte, et débile. L’Arabe est obligatoirement roublard et sympathique, le Coréen est interchangeable (qu’est-ce qui ressemble le plus à un Coréen qu’un autre Coréen), l’Allemand désagréable et droit dans ses bottes…Enfin, bref, j’en passe et des meilleures. Quand on a un flic sympa, c’est généralement qu’il fait ce boulot par dépit.
Alors, certes, le film déborde d’énergie, même si la réalisation est d’une platitude terrible, lorgnant sur les films d’action américain mais ne leur arrivant pas au mollet, les acteurs sont sympas (même la tête à claque que peut parfois être Sami Naceri), mais on reste dans du prêt à consommer bas de plafond comme Besson a appris à en produire au fil des ans.
À regarder en posant son cerveau et bouffant un hamburger.