Encore un film qui s'ajoute à la longue liste des vies que j'aimerais avoir.
Ouais voilà, moi je me verrais bien tourner dans un clip déguisée en fourmi rouge, courir dans les rues la caméra à la main et entrer chez les blanchisseurs leur demander s'ils blanchissent vraiment que du linge.
Moi la télé ça me fait chier et avec Télé Gaucho, pendant un peu moins de deux heures (et j'y serais resté plus) j'ai été séduite par ce moyen là.
On nous présente des personnages idéalistes, engagés mais impuissants, qui ont la rage mais qui sont à côté de la plaque. J'aime bien ces personnages là, ces absurdes du quotidien, ces ratés qui lâchent pas, qui ont de l'espoir, ou plutôt de l'envie. Avec juste de l'envie on fait pas grand chose, mais pas grand chose c'est mieux que rien.
Il y a beaucoup de faiblesses dans ce film, une fin abrupt et qu'on ne comprend pas trop, annulant tout ce qu'on vient de voir, des longueurs et des maladresses, un scénario qui utilise un peu trop de raccourcis, des comédiens qui varient pas vraiment au niveau du jeu, mais je me suis marée, j'ai rêvé, j'ai eu des idées, j'ai été emballée quoi.
Je sors de ce film joyeuse et pleine d'impulsions, comme s'il m'avait remplie d'étincelles à libérer.
Alors faites moi un contrat, Télé G, sur n'importe quoi, une bouteille, un coin de table, une porte de camionnette, moi je signe, en direct.