(Re)mariage
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Assez bizarrement, au gré des recherches sur le net concernant Tempête de sable, premier long-métrage d'Elite Zexer, on s'aperçoit que celle-ci est à plusieurs reprises présentée comme "réalisateur israélien juif." Non, il s'agit bien d'une femme qui s'est lancée avec une certaine audace dans un film qui parle d'une communauté bédouine qui n'est évidemment pas la sienne et dans une langue qui ne l'est pas non plus. Certains lui ont d'ailleurs reproché en Israël de parler à la place des autres mais ces voix ont été minoritaires pour un film qui a représenté Israël aux Oscars et a été récompensé au festival de Sundance. La thématique de Tempête de sable rejoint celle de Wajda, Mustang ou La saison des femmes, pour ne prendre que des exemples récents, à savoir la place des femmes dans une société patriarcale où le poids des traditions, passant en particulier par les mariages arrangés, est toujours aussi fort bien que de plus en plus contesté (c'est aussi le sujet de Noces qui sort bientôt). Tempête de sable est sans doute cinématographiquement moins abouti que les films cités plus haut à cause d'un style trop neutre qui le rapproche du documentaire mais la qualité de son interprétation et un scénario mieux écrit dans sa deuxième partie en font une oeuvre plus que respectable. Utile en vérité par son caractère de témoignage et tant pis si on aurait souhaité un film plus ample et, d'une certaine façon, plus libre dans sa forme.
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le 25 janv. 2017
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