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le 6 mai 2021
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J'aime Dario Argento, j'ai tout vu. Les classiques, les moyens et les nanars. Il me semble l'avoir découvert avec IL GATTO A NOVE CODE, un whodunit que j'apprécie tout particulièrement puis rapidement j'ai attaqué le lourd de sa filmo. En 1982 le bonhomme est rongé par la paranoïa, la cocaïne, les affres de son divorce, la complication de son cinéma ne trouvant que peu d'intérêt après quelques films, durant les 70, où il demeurait le maître transalpin par excellence. TENEBRE est le résultat de ses affres, sa plongée dans les abîmes, les interrogations d'un artiste, un créateur obsédé par sa propre pérennité et le regard inquisiteur du monde extérieur sur ses déviances. Une oeuvre miroir admirablement bien mise en scène, l'esthétisme est ici un art spectral, une projection des meurtres violents et nombreux qui jalonnent cette plongée dans une Rome aseptisée, froide, glaciale, à l'image de la pluie droite, puissante de la dernière et mythique scène finale.
TENEBRE est également le dernier chef d'oeuvre de Dario Argento. Rien de moins...
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