Attention critique très longue avec spoiler. Donc prenez du pop corn que vous soyez pro ou anti-Nolan
Compliqué. Je n’imaginais pas que les récents films allaient me faire reprendre pour de bon du service. Je pensais que le film New Mutants auraient été la seule et unique exception et que je me consacrerais qu'à des films qui en valent la peine et obscurs. Mais au vu des réactions qui disent toutes et leur contraire et qu'il s'agit encore une fois d'un film qui divise , entre les "pro" et les "anti" Nolan (parce que apparemment, la guerre Marvel VS DC est terminée au cinéma). Et c'est le sentiment que j'ai vu bizarrement parmi tous les critiques. Il paraît qu'il y a des fanboys pro-Nolan qui existent. Sur Sens Critique, je pense qu'ils ne sont pas si nombreux que ça , parce que apparemment on est plus des fanboys pro film asiatiques (j'ai lu ça. Véridique), mais en dehors on dirait qu'il y a une ligue qui supporte Nolan. Mais comme je le disais dans ma critique de Dunkerque, je suis un fan de Nolan sans être un fanboy acharné (je comprends qu'on n'adhère pas à ces films). Du coup, avec tout ça qu'est-ce que je pense du sauveur des salles françaises ? (wow. Warner nous sauve la mise...qui l'eut cru ?). Ce film est compliqué.
Nolan est-il allé trop loin ?
Je le pose là, j'ai aimé le film. Voilà. Je le dis tout de suite. Je trouve le film très bon visuellement, les scènes d'action sont vraiment bien chorégraphiées (et vu que le bonhomme n'aime pas la 3D ou les images de synthèse...cela vous donne le niveau de la difficulté). Mais...j'ai l'impression qu'il y a une régression dans son style. Le film est très bordélique. Autant que le faite de s'en tenir au concept jusqu'à la réalisation, je peux comprendre, mais il cède parfois à une réalisation assez bizarre qui ne va pas avec son style
Genre la surabondance de champ/contre-champ. C'est la première fois que j'en vois autant dans un film de Nolan. Généralement, il sait poser des cadres et filmer sans avoir recours à des ping-pong, mais parfois c'est trop. Le pire est la première rencontre entre le Protagoniste et Kat. A un moment j'ai demandé grâce ! Il y a beaucoup trop de champ / contre - champs ! Dans la même situation dans Inception, le Prestige et Dunkerque, il aurait mis 2 ou 3, il poserait le plan et installerait une ambiance. Là, il fait tout le temps du ping-pong tendu que tous les (meilleurs) films d'actions ont arrêté de faire.
Même les scènes d'actions ne sont pas filmés comme à la Nolan, c'est sur-découpée comme pas permis (et je suis l'un des rares à ne pas me plaindre de ça, sauf pour Paul Greengrass). Du coup ça dessert la chorégraphie et la rend parfois illisible pas aussi illisible que Greengrass ou qu'un film des Frères Russo (sauf dans Endgame, et encore) mais pour Nolan qui a toujours fais des scènes d'actions plus claires, c'est étonnant (et on en vient à Inception qui était mieux fait de ce coté là). en revanche, j'aime bien la progression du film d'espionnage à la James Bond vers un film de guerre
Oui Spoiler, le film vire au film de guerre vers la fin où tout est plus clair
et il est compliqué de bien appréhender l'aspect double temporalité où il s'en sort bien. Mais le tout à la première vision est bordélique. Du coup, là où les Nouveaux Mutants n'allaient pas assez loin dans son concept, Tenet se retrouve à aller très loin, voire trop loin car à notre première vision, on a du mal à suivre. Cependant, si on s'en tient au strict concept d'inversion temporelle, le film est maîtrisé. Mais , et là j'avance une théorie qui repose sur rien, il y a des scènes où je pense que soit Nolan a volontairement posé des incohérences, soit il a laissé tel quel sans se poser de question. Et...c'est même le plus gros défaut du film.
Et là on en vient à la plus grande incohérence du principe de Tenet. Autant le faite qu'on découvre des balles inversées, je peux comprendre le principe. Le faite que le protagoniste (et plus tard quelques autres) remarque que les personnes le phénomène d'inversion, aussi. Par contre : On peux m'expliquer pourquoi dans certaines scènes où ils sont sensés être inversés, ils peuvent respirer sans masques ? Je ne parle pas la scène où Neil découvre que le protagoniste s'est dédoublé, à la limite il est en apnée. Mais la scène finale où Neil , Ives et le protagoniste se séparent, ils n'ont pas de masques. Donc où bien ils ne sont pas dans le monde du temps inversé, ce qui est tout à fait possible, où bien ils le sont toujours et je ne comprends pas comment. Pareil pour la scène où le protagoniste et Andrei Sator se confrontent à la toute fin. Dans une scène précédente (celle après l'accident de l'autoroute), les 2 parlent mais ne se comprennent pas parce que Sator est inversé. Il faut un temps pour que les méchants inversent le son et le rendent compréhensibles. Du coup à la toute fin, Comment ils font pour se comprendre ? Ils parlent par téléphone il n'y a rien pour inverser leur conversation, mais ils parlent très clairement !!!!
Et c'est très (trop) perturbant. C'est le genre de détail où je suis sûr qu'il a laissé tel quel pour plus de fluidité. Car je ne vois pas trop comment ils pouvaient laisser passer ça. Et pour un film auquel il nous demande de faire l'effort de comprendre malgré la scène d'introduction sur le principe de Tenet, ce genre d'incohérence nous saute aux yeux ! Du coup, ouais, le film est un vrai bordel dans sa réalisation. Du coup, à moins d'un 2e visionnage, Ce sera dur de tout saisir et je suis sûr qu'on trouve bien plus d'incohérences. Un petit mot sur la musique de Ludwig Göransson. Je l'ai trouvé moins marquante que celles que Hans Zimmer le faisait pour les autres films. Je préférais les musiques qu'il composait pour Black Panther(R.I.P chadwick). Maintenant, les personnages, car il y a des chose à dire.
Pleins de bons personnages sans backgrounds
On commence par notre star du moment John David Washington qu'il n'a pas de nom dans le film (non le protagoniste, on le découvre à la fin, n'essayez pas d'être plus malin en regardant la fiche wikipédia). Bon. Rangez vos fourches : Je n'ai pas vu Blackkklanssman. Et je trouve que le mec dégage un charisme incroyable. Son personnage, mais on va y revenir, est un personnage dont nous sommes les héros. C'est un personnage assez rare comme pour le film Drive, Mother ou à la limite Dunkerque à savoir des personnages anonymes auxquels on s’identifie très peu mais tu as envie de suivre quoiqu'il arrive. Bref, un super-héros DC quoi. Enfin DC avant New 52/DCEU où on a rendu les héros tellement proche de nous qu'évidemment les films/séries auraient divisé ou seraient peu apprécié (tiens, tiens ...comme Smallville ). Ce n'est pas un personnage du style Doctor Who parce qu'on découvre l'univers à travers lui et non qu'il connaît tous les tenants et aboutissements. Ce qui aurait été compliqué. A propos de charisme, ça se voit que c'est de famille (sérieusement. Il est le fils de Denzel Washington qui possède le mot charisme inscrit sur son front).
Neil joué par Robert "on a tous oublié qu'il a joué dans Twilight" Pattinson. Bon ben je pense que maintenant, il a convaincu les derniers réfractaires à ce qu'il joue Batman ! Bon je le savais depuis The Lost City Of Z et d'autres depuis Good Time ou Maps To The Stars (voire The Lighthouse où son personnage de gardien de phare qui sombre dans la folie vaut le détour) . Dans ce film Je trouve qu'il fait un sidekick énigmatique, même si je regrette avec le recul qu'il ne soit pas un Billy à ajouter dans la liste de Walter-Mouse. Car on sait très peu de choses sur lui à part qu'il a été contacté par je ne sais qui
Oui, je sais...le Protagoniste !
Afin d'aider John à résoudre se mystère et sauver le monde et ...qui est parfois très individualiste et connaît certains tenants et aboutissants et spoiler...on devine ce qu'il va lui arriver.
Andrei Sator (on en reviendra sur son nom) joué par Kenneth Branagh (qui ne s'est pas fait des amis avec la sortie d'Artemis Fowl et dont on attend avec impatience et inquiétude sa version de Mort Sur Le Nil). Bon. Oui il est très caricatural comme antagoniste , mais tu vois Josh Boone ? C'est comme ça qu'on écrit un antagoniste ! C'est un méchant mais aussi un double narratif du héro. J'ai vu beaucoup de personnes le trouvait mal écrit et mal joué. Mal joué, possible et encore. C'est surtout parce qu'il essaye de faire un accent russe et que ça passe une fois sur 3 le vrai problème. Mais mal écrit non. C'est un méchant à la James Bond option Sean Connery, à savoir un méchant qui veut détruire le monde sans autres ambitions claires de détruire le monde. Et le faite que ce méchant ne passe pas trop est qu'on est maintenant habitué à ne pas voir de méchants au motivation simple dans les blockbusters mais plutôt au pseudo-sauveurs du monde de l'humanité parce qu'on est trop anti-planète (bref, les méchants à la Thanos. Pas vrai Idris de Fast And Furious : Hobbes And Shaw ?)
Principale motivation de Sator en gros : Il est atteint d'un cancer inopérable et il veut emporter le monde avec lui en aidant des méchants du futur à bousiller le passé.
Caricatural certes. Cliché, totalement d'accord. Mais pas mal écrit. Il sait qui tire les ficelles et il en joue car il se sait condamner. C'est un homme de pouvoir qui pense tout maîtriser et contrôler jusqu'à sa femme alors que John ne fait que subir les événements. Jusqu'à la bascule.
Autre critique à laquelle je suis circonspect, Kat jouée par Elizabeth Debicki. Toutes les critiques que j'ai vues sont quasiment unanimes sur le faite que le personnage soit mal écrit et que Christopher Nolan ne sait pas écrire les femmes. Déjà je ne suis pas entièrement d'accord à cause des contre-exemples Intestellar et Inception (allez me dire que le personnage Helen Page soit mal écrit qu'on rigole) et même si la figure de la femme en détresse ou complexe et manipulatrice est récurrente dans ses films (salut les Batman et le reste de sa filmo sauf Dunkerque, un film 100% masculin), ce n'est pas pour autant qu'elle est mal écrite. Un type récurrent de personnage ne veut pas dire qu'on ne sait pas écrire d'autres personnages. Kate est une femme certes qui est prisonnière de sa condition d'un mariage malheureux et par amour de son fils essaye de prendre le contrôle de sa vie et prend des initiatives pour se libérer
ok, pendant 3/4 du film elle est effectivement la femme en détresse et qui ne se venge qu'une fois durant la scène du voilier
Autre personnage féminin d'importance, Priya jouée par Dimple Kapadia. Elle est une femme de pouvoir qui semble en gros être une intermédiaire entre le commanditaire et John. Elle est aussi très mystérieuse et n'apparaît que ponctuellement. C'est la figure de celle qui sait (ou croit savoir si on regarde ce qu'elle devient à la fin).
Enfin on va parler du "Matt Damon" du film. Mais si ! Vous savez dans Intestellar on avait tous la réaction : "oh * c'est Matt Damon !". Nolan nous a refait le coup, sauf que là c'est : "oh * c'est Aaron Taylor Johnson !" Et oui ! Notre Kick Ass préféré joue le rôle de bourrin cool et ambiguë dont il nous a habitué depuis Avengers 2. Il joue le rôle de Ives qui est le chef des opérations à partir du 3e acte et de la bascule du film (à savoir la partie guerre dans le temps inversé). Il est certes très limité et on ne comprends pas comment les personnages arrivent à lui faire confiance même si encore une fois Walter n'aura pas Tenet dans sa liste car ce n'est pas un Billy non plus ! C'est un militaire très pragmatique (voire trop pragmatique car sa réaction finale est logique mais brusque) et c'est tout.
Et je vais pointer du doigt la caractéristique de tous les personnages : l'absence total de background. Autant Kat en a un avec son fils et le méchant à la limite, mais le reste n'a pas de réel background malgré le faite qu'ils sont un minimum développé (sauf Ives). Et est-ce un défaut ? Difficile à dire parce que Dunkerque joue aussi avec des personnages avec 0 Background à la différence de 1917 et ce n'est pas gênant du faite qu'il s'agit d'une fresque. Pareil pour Hardcore Henry qui assume son coté FPS live. Mais dans un film majoritairement d'espionnage avec autant de personnages qui gravitent et d'importances...c'est assez dommage (surtout quand Inception a pris le temps de donner du background au groupe).
En parlant d'Inception, on a Michael Caine qui fait un caméo en tant que Sir Michael Crosby. Hamir (Himesh Patel) qui très cool, même s'il est moins cool et drôle que Youssouf d'Inception et...Clémence Poésy ? Ah d'accord ! C'est pour ça que les têtes d'affiches du film Une Sirène A Paris a vraiment changé ! (Oui elle aurait du être la sirène à la place de Marilyn Lima, avec Reda Kateb dans le rôle de Nicolas Duvauchel) , je déconne ! Je n'en sais rien ! (En plus j'aime bien ce film avec le nouveau casting).
Si on n'en revenait à Tenet
Question conne : Qu'est-ce que Tenet et pourquoi ce titre ? Ben oui, c'est pourquoi j'ai décidé d'apporter mon avis sur ce film. Pratiquement personne ne s'est posée la question du pourquoi et du comment. Et C'est tout à fait logique et j'ai envie de dire normal car on critique le film en tant que tel. Mais comme pour les adaptations de livre, bande-dessinées , comics etc, c'est toujours intéressant afin de comprendre où notre ami Nolan a voulu en venir avec ce film. Es-ce que vous connaissez le carré Sator ? Il s'agit d'un carré magique palindromique qu'on trouve beaucoup dans les vestiges de l'Antiquité romaine et dans lesquels se lisent les mots :
- SATOR
- APERO
- TENET
- OPERA
- ROTAS
Sator le laboureur, Apero la Charrue, Tenet tenir, Opera l'œuvre et rotas la roue. Et beaucoup ce sont demandés à quoi cela correspond réellement et pourquoi. On peut le traduire selon le wiki par : « le semeur de sa charrue tient avec soin les roues » ou « Le semeur Arepo conduit les roues avec soin ». De plus, la signification est un mystère, bien qu'au fil des années, il a pris une valeur ésotérique (jusqu'à Marvel où la référence à la Roue se trouve dans Secret Empire, vous savez le comics ou Captain America est devenu le super-vilain de l'Hydra qu'Endgame a tellement bien référencé !) voire religieuse (le semeur fait référence à Dieu). Mais dans ce film quel est son rapport ? Et bien mis à part que le concept du film reprend cette idée d'inversion avec les événements qui se suivent dans les 2 sens, il y a plusieurs références à ces mots dans le film. Tenet d'une part, Sator qui est le nom du méchant, l'Opéra est le lieu de la première scène Apero est un nom donner au cours du film (quoique, je ne sais pas à quel moment on l'entend) et Rotas est le nom de la compagnie ou se trouve la machine à inversion (qui se présente comme un tube qui fait une ronde). Et loin d'être que de simples références pompeuses (comme je l'ai entendu à droite et à gauche), elles ont quand même du sens. Et on comprend les conditions assez spéciales du film
Comme le fait qu'on nous explique le principe simple de Tenet au début et qu'il faut attendre un long moment pour que John soit acteur et prenne vraiment part à la guerre. Il faut qu'il subisse tout le film du "début à la fin" (à savoir au moment il y a la course poursuite de l'autoroute) avant qu'il prenne part et remonte le temps en inversant où il a droit à une nouvelle exposition et ou le film bascule dans le film de guerre après une bonne partie où on restait dans l'espionnage
Et le film prend ainsi tout son sens avec la progression d'une personne qui n'était qu'un simple agent de la C.I.A au Protagoniste de l'histoire. Et ils faut faire attention au résumé. A aucun moment on l'appelle le protagoniste. Il n'y a que 2 personnes qui le nomment : Priya qui dit qu'il est UN protagoniste parmi tant d'autres et lui même à la fin, toujours à Priya qu'il est LE protagoniste. En gros, il passe d'un PNJ à un acteur de l'histoire jusqu'au personnage de sa propre histoire (ceux qui savent écrire des histoires vous saluent !) et symboliquement c'est fort. Autre chose que je trouve bien vu : on ne voit pas les vrais méchants de l'histoire. On sait qu'il y a une guerre oui, mais les commanditaires, ceux pour qui Sator est l'intermédiaire, on n'en sait rien. Du coup, théorie de ma part, et si les méchants, ce serait nous ? Ou plutôt la nouvelle génération qui se plaignent que l'ancienne est responsable de tous nos malheurs si bien représentée par Greta Thumberg (spoiler, ils n'ont pas inventé le Covid-19. Quelqu'un peut me dire comment elle a buzzé si vite ?). Et si le film critiquait aussi ce système de pensée , un peu abordé avec le film Tomorrowland ? Bon je vais loin mais cela à le mérite d'être creusé !
Malheureusement, ça n'excuse pas l'écriture parfois inutilement compliquée du film, surtout au début. Le film part vraiment dans tous les sens et se perd. Et surtout, grosse incohérence au niveau de l'écriture et de la référence à Tenet.
Pourquoi le film prends 2 actes où on voit le phénomène d'inversion et le 3e où on est pleinement dans ce phénomène ? La cohérence aurait été de faire moitié moitié comme Mulholland Drive avec au milieu la bascule (pareil pour Shutter Island où même si la révélation chamboule tout , la bascule a lieu en plein milieu aussi)
Et c'est dommage car au contraire d'un Inception bien mieux maîtrisé, Nolan se perd dans son concept et du coup nous perd. A moins qu'un second visionnage soit nécessaire. Mais ce film n'est pas Ghostland, Cloud Atlas ou Je Veux Juste En Finir (oui, vous trouvez Tenet bizarre et bordélique ? Vous n'êtes pas prêt pour ce film. Très bon film aussi d'ailleurs). Dès le départ, les règles sont à peu près fixées du coup, même si on comprend les règles, on se pose quand même des questions et on essaye de justifier des incohérences qui en sont réellement.
Sauveur des salles disaient-ils ?
Je ne vais pas faire le coup d'écrire la critique à l'envers. Mais à la question, est-ce qu'il faut voir ce film ? J'ai envie de dire oui car le film en dépit de tout reste un bon divertissement. Il a ses défauts certes et il se perd. Mais on arrive à suivre les personnages et l'action fait le café. En revanche, Nolan oblige, on ne peut pas fermer les yeux sur la manière dont le concept est traité ni des partis pris de réalisations assez inhabituelles. Bref, un "oui mais..." pour moi. Mais je préfère un "oui mais ..." qu'un "j'ai envie de dire oui" comme les Nouveaux Mutants. Ce n'est pas le meilleur des Nolan et c'est le plus dur à appréhender (même Dunkerque que j'ai revu récemment était avec le recul excellent même sans les différentes temporalités comme film de guerre). Ah et niveau film qui retourne le cerveau, il y a aussi Netflix qui a dégainé "Je Veux Juste En Finir" qui lui aussi est un cas particulier. Bon, j'espère que je ne verrai pas de sortie avec un film qui me donnera trop à réfléchir. Attends. C'est quoi cette bande annonce...Antebellum ? Ok, on a quoi comme film en France ? Effacer l'historique ? Bon ben va pour ces films alors !