Il aura beau nous seriner de ne pas chercher à comprendre, on n’a pas fini de se faire des nœuds au cerveau jusqu’à tant qu’on ait retracé 100% des mouvements temporels qui se jouent à l’écran. Derrière cet infranchissable mindfucking justifiable en partie par l’absence du frangin Jonathan à l’écriture du scénario, Washington et Pattinson manœuvrent avec aisance, le spectacle est efficace et la bande-son est royale. Sans compter le fait qu’il est le seul de sa catégorie à avoir bravé l’ère Covid en salles (et à raison, en tant que leader incontesté du box-office français). Nolan moyen. Mais Nolan quand même.