C'était à l'époque où Charlie Sheen était en odeur de sainteté à Hollywood et jouait dans des films... très moyens. « Terminal Velocity » n'échappe pas à la règle et s'avère un divertissement d'une grande banalité, avec pour toile de fond le KGB et la mafia russe. Le résultat n'est pas désagréable, Nastassja Kinski est très belle, mais cela s'oublie très rapidement, avec en prime le traître le plus facilement repérable de l'Histoire du cinéma. Un final de haute volée avec (para)chute dans le vide vient toutefois apporter un peu de souffle à une œuvre qui en manque cruellement. Regardable le temps d'une soirée sans prise de tête, et rien de plus.