C'était phénoménal!
Cette restauration et conversion 3D de Terminator 2 est d'une perfection de tous les instants.
Film culte et fétiche, je ne compte plus le nombre de visionnages.
De la sortie VHS au blu ray, en passant par les differents montages disponibles.
J'ai également assisté à une séance ciné au Max Linder, mais c'était bidon.
Ce n'était que le blu ray projeté sur grand écran.
J'ai lu des centaines d'articles sur le web, les hors séries de mes magazines favoris, lu les bouquins parus, enchaîné les différents bonus, ceci depuis le début des années 90.
Bref, tout a déjà été dit sur le sujet. Le film décortiqué et analysé.
Pourtant, ce matin, je suis ressorti de la salle avec une drôle d'impression. Comme si je venais de voir T2 pour la première fois. Quelque part, c'est le cas.
Quand on sait à quel point une conversion 3D peut être fastidieuse, le travail effectué sur ce film est tout simplement titanesque.
Il n'y a pas un seul plan qui déconne, tout y est parfait.
Il n'y a pas un seul plan marqué par un effet de ghosting, d'images fantômes. Tout est net, d'une précision chirurgicale.
Un quart de siècle plus tard, il est l'un des plus beaux films que l'on puisse voir au cinéma cette année.
Terminator 2 reste une expérience sensorielle hallucinante.
Malgré la 3D qui a souvent tendance à assombrir l'image, le film n'a jamais été aussi lumineux et contrasté à la fois.
Les yeux se baladent sur chacun des plans, redécouvrant son découpage technique au passage.
Les plans séquences, les changements de mise au point et les profondeurs de champs... On relit le film comme jamais auparavant.
Par cette conversion 3D, la puissance de la mise en scène de Cameron et de la photographie d'Adam Greenberg s'en retrouve décuplée.
Tout comme les effets spéciaux et visuels des équipes de Stan Winston et Denis Muren n'ont pas vieillis.
On sait de quoi est capable Cameron en matière de 3D grâce à Avatar et la conversion bluffante de Titanic. Je n'en attendais tout de même pas autant.
Mais, Terminator 2 est aussi un film qui s'écoute.
Non seulement pour sa BO hard rock avec les titres de George Thorogood à la sortie du bar des bikers, les Guns sur la bécane avec John Connor ou la musique originale envoûtante composée par Brad Fiedel, mais aussi pour tous les sons et différents bruitages.
De la présence des cyborgs à l'écran marquée par ce fameux son de surcharge électrique aux coups de fusils à pompe, des crissements de pneus aux têtes des infirmiers qui claquent contre les murs de l'hôpital, les crânes piétinés par les T-800 dans le futur, tous les effets sonores sont amplifiés par le mixage Dolby Atmos.
Je n'ai jamais été autant tétanisé par le cauchemar apocalyptique de Sarah Connor.
Son cri est à glacer le sang!
Même chose pour les séquences d'action, les bastons, les gunfights, les différentes courses poursuites et le triple climax, on est scotché au fauteuil de bout en bout.
Si le film a marqué votre enfance, si vous ne l'avez encore jamais vu (ça peut arriver), le 14 septembre, le film sort dans les salles.
Un rendez vous immanquable.
La claque ciné 2017.