On prend les mêmes, et on recommence : Plus long, plus grand et pas coupé, comme dirait South Park.
25 ans plus tard, Terminator 2, le film qui m'a fait découvrir le monde du cinéma, n'a rien perdu de sa splendeur. Moins sombre et plus axé action que prédécesseur, T2 possède des plans séquences magistraux, et un scénario parfaitement maitrisé de bout en bout, qui s'enchaîne sans aucun temps mort. James Cameron n'oublie aucun détail. Outre les nombreuses répliques cultes, la psychologie des personnages est très détaillée.
A commencer par Schwarzenegger, qui livre une immense performance d'acteur, passé du rôle de grand méchant, à celui de super héro mécanique.
S'ensuit une performance extrême livrée par Linda Hamilton, et Edward Furlong. Il est dommage que ces deux là soient désormais dans la case "que sont-ils devenus ?".
On y retrouvera avec plaisir un jeune Robert Patrick qui crève l'écran, dans le rôle du nouveau Terminator, malgré le peut de répliques qui lui sont attribuées.
Le thème musicale culte n'est pas en reste.
Enfin, côté, scénario, James Cameron développe sa philosophie : le relations humaines, mais aussi, le destin, les actions des uns et des autres, qui font que "le futur n'est pas fixé".
Côté CGI, Terminator 2 sort les muscles avec un budget xxl: Ils n'ont pas vieilli d'un pouce en 25 ans.
Avec Terminator 2, James Cameron nous donne une grande leçon de cinéma, et prouve qu'il maîtrise parfaitement l'art de la science fiction, si peut présente chez nous en France.