Grâce aux succès consécutifs de son guerrier Aliens et de son personnel mais spectaculaire The Abyss, James Cameron est en bonne posture pour revisiter le film qui l’a lancé derrière la caméra et fait du lui LA figure du film d’action à l’efficacité redoutable et à la cinématographie léchée. Il abandonne les oripeaux de slasher de The Terminator et se lance dans une course éperdue contre les machines en devenir, avec Schwarzy du côté du bien, et Robert Patrick dans le rôle du grille-pain métamorphe et acéré.
On ne va pas y aller par quatre chemins, tout le monde connaît le film tant il a marqué l’histoire du cinéma, des effets spéciaux et des répliques cultes. Non, tout comme l'œuvre qui permet à Big Jim de concrétiser son imaginaire par une débauche de moyens qui renvoie le premier opus dans les cartons, on va rentrer directement dans le vif du sujet. Terminator 2 est un sommet du genre sur lequel tout a déjà été dit, et à bon escient, et sur lequel je ne peux que rentrer dans les rangs de la dithyrambe. De sa variété dans l’action pure et dure, de la création d’icône fortes tant du côté des machines que de Sarah Connor, d’une vision apocalyptique cauchemardesque à l’efficacité intacte trente ans plus tard, de respirations qui permettent d’imposer des punchlines dans la pensée collective, de CGI jusqu’alors jamais vu qui paraissent toujours à la pointe aujourd’hui… De tout ceci je ne dirais pas plus tant ils sont des acquis.
Terminator 2 parle pour lui-même, la carrière de Cameron également, et redécouvrir les deux dans les meilleures conditions possibles grâce à l’exposition de son art à la Cinémathèque de Bercy est une aubaine inespérée.
Et pour les trois du fond qui n’auraient jamais vu l'œuvre, qu’attendez-vous?