Déjà, Terminator premier du nom était sexy avec ses lumières bleues et son synthétiseur. Je m'étonnais moi-même de ne pas cracher sur Schwarzy et je fondais comme une petite fille devant Sarah Connor, ma nouvelle figure féminine pour la vie (elle a un iguane). Un peu désolée d'être née trop tard pour apprécier entièrement l'avant-gardisme du scénario, j'attendais de voir comment cette brute de cyborg pouvait devenir le gentil de l'opus suivant. Le message sur le répondeur nous avait prévenu pourtant : il faut être gentil avec les machines, elles ont besoin d'amour aussi.
Terminator deuxième du nom conserve ses lumières bleues, le synthétiseur est échangé pour des guitares. Scharzenneger a pris des cours de théâtre et apprend à sourire, ça y est, je commence à l'apprécier, je vais pouvoir revoir Commando et Conan et Predator sans m'endormir. Sarah Connor devient ma nouvelle figure maternelle pour la vie, jamais vu une nana aussi bad-ass et jolie. Je laisse les garçons s'identifier gaiement à John, notre belle famille est au complet pour dézinguer un cyborg contorsionniste.
La logique du voyage dans le temps me tracasse un peu, l'oeuf ou la poule tout ça mais peu importe, Terminator, c'est trop cool. La légende des rues est devenue légende dans mon coeur, hasta la vista, baby.