devant ce film après l'avoir vu à sa sortie au cinéma. Mon esprit de gamin s'est très vite retrouvé dans le début du film, toujours aussi fascinant à mes yeux de quasi trentenaire; Les trop nombreuses interactions entre le Terminator et John Connor m'ont toutefois rappelé ce que je ne voyais pas à l'époque : un stratagème d'identification pour le jeune public qui met un frein à l'intrigue du film, bien qu'elles servent aussi très bien la conclusion dramatique. A 2H20 dans son Director's Cut, Terminator 2 m'apparait de nouveau comme un film cohérent et fort, remplit d'effets spéciaux, pour la plupart, encore très bien intégrés à l'image (notamment celle dans la fonderie à la fin). La nouveauté la plus marquante étant le personnage du créateur de Skynet, bien plus intéressant dans son rôle de créateur à la fois horrifié par sa création et détruit par son devoir de destruction de son propre travail. Un excellent film d'anticipation dont la place dans la culture populaire, encore maintenant, est évidente tant il est encore marquant aujourd'hui.