Quatre ans après l'opus Genisys, ce sixième volet de la saga Terminator, ressuscite encore la franchise en faisant table rase du passé pour repartir de nouveau à zéro. Un dernier chapitre supervisé par le cinéaste visionnaire James Cameron (Terminator, Avatar) qui a récupéré les droits, scénariste et producteur de ce Méga-Blockbuster 3D produit pour plus de 185 millions de dollars sans le marketing, par l'association de sa boîte de production Lightstorm Entertainment avec Paramount Pictures, Skydance Productions & la 20th Century Fox, résultat seulement 261 millions de dollars de recettes mondiales, échec.
Une Mexicaine est poursuivie par deux visiteurs du futur, un Terminator, venu pour la tuer, et une militaire génétiquement modifiée, chargée de la protéger.
Ce Dark Fate comme l'épisode précédent est une suite directe du diptyque de Cameron pour créer encore une mythologie alternative conçue pour poser les bases d'une nouvelle trilogie !


J'reviendrai !


Un deuxième départ pour une saga veille de plus de trente-cinq ans dont la réalisation est confiée au cinéaste Tim Miller tout juste auréolé du succès de Deadpool. Vingt-huit ans après Terminator 2 : Le Jugement dernier, la Badass girl Linda Hamilton (Les Démons du maïs, Curvature) reprend son rôle mythique de la mère du futur avec le retour obliger du Chêne autrichien Arnold Schwarzenegger (Commando, Killing Gunther) dans une version plus âgée de l'inoxydable Terminator, le T-800 (modèle 101). Nos deux protagonistes principaux sont entourée de la guerrière génétiquement augmentée Mackenzie Davis/Grace (Breathe In, Blade Runner 2049) mi-soldat, mi-machine, envoyée du futur pour protéger Dani/Natalia Reyes (Les Oiseaux de passage) cible de la dernière version de Terminator, le doublement dangereux Rev-9/Gabriel Luna (Bernie) ainsi que Diego Boneta (Rock Forever, Monster Hunter), Enrique Arce (Beyond Re-Animator) et la participation furtive du pixelisé Edward Furlong (Little Odessa, Animal Factory).


Le Terminator vient de tuer toute ta famille ! Qu'est-ce que tu fais ?


Dani Ramos, 21 ans, mène une vie tranquille à Mexico avec son frère et son père. Elle voit sa vie complètement bouleversée lorsqu'un Terminator, un indestructible REV 9 est envoyé du futur pour l'éliminer. Heureusement, une humaine au physique augmenté débarque au même moment pour la protéger. Les deux femmes seront aussi aidées par la redoutable Sarah Connor, qui traque les Terminator depuis des décennies. Ensemble, elles tâcheront de trouver un moyen d'éliminer le Rev-9 et ainsi protéger Dani, qui tient le sort de l'humanité entre ses mains.


C'est votre garde du corps ?


Je suis dans le textile !


Miller avec son Terminator 6 a vraiment tout donné dans sa mise en scène durant deux heures et le cahier des charges du patron Cameron est bien rempli pour plaire aux fans de la saga, un humour pince-sans-rire, des effets spéciaux haut de gamme et des scènes d'action épiques aux nombreux combats dantesques sont bien au rendez-vous. Seul l'histoire avec cette dernière pirouette scénaristique suffoquant d'incohérences temporelles ou d'autres inepties (adieu Skynet, bienvenue à Légion) écrite par le mauvais David S. Goyer ainsi que les scénaristes Justin Rhodes, Billy Ray & Cameron. La trame narrative survitaminée est bien sûr plus féministe pour notre époque avec trois différentes héroïnes dont notre ex-citoyenne modèle la célèbre Sarah Connor, dont Hamilton fait revivre les aventures du personnage à plus de soixante ans à l'écran ! Schwarzy en vieux T-800 à la retraite avec chemise à carreaux est plus dans la retenu face aux girls restant simplement en rôle de soutien parlant facilement du maniement des armes à feu ou du textile ! Et sans oublier l'antagoniste principal, le Rev-9 visuellement captivant, subtil mélange du T-800, T-1000 & T-X, son endosquelette solide est recouvert d'un exosquelette en métal liquide pouvant complètement diviser ces deux composants en deux unités distinctes et entièrement autonomes.
T6 est un bon blockbuster, comparable dans sa qualité de production à Terminator 3 : Le Soulèvement des machines, pas déshonorant pour autant mais le désintérêt du public a encore été total et fatal.


Désolé pour le cabanon !

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le 16 juil. 2020

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