A l’annonce d’un nouveau Terminator, à chaque fois je me fais avoir ! Palpitations, sueur, tremblements, excitation…
Forcement, j’ai appris à marcher avec Terminator premier du nom et j’ai eu mon premier orgasme cinématographique avec Terminator 2.
Alors oui, ensuite il y a eu le 3 et le 4 mais que voulez-vous, je suis faible… Je ne peux décemment pas détester un film Terminator. (Par contre une série oui, je reste un être humain)
Le film s’ouvre donc, une fois de plus avec une grosse scène d’action dans le futur qui nous met tout de suite dans le bain : ça va être le bordel mais on va essayer d’organiser ça correctement.
Parce que, le scénario part un peu n’importe où et n’importe comment.
Le film est un peu construit sur le principe de Retour vers le Futur 2, à savoir, balancer les protagonistes dans les films précédents tout en créant un passé alternatif.
On arrive donc à la 2ème partie du film, quand le personnage est balancé directement dans Terminator 1, en 1984, donc. Pourquoi pas… Mais alors, qu'est-ce qu'il branle ici le T1000 ???
Oui, je suis d’accord, faire revenir le T1000 c’est quand même une putain de bonne idée (Surtout que l’acteur choisi est l’une des meilleures idées du film) pour le fan-boy que je suis. Et quand, en plus c’est réalisé avec talent, je n’en demande pas plus ! Par contre pour la cohérence, on repassera. Apparemment, même le scénariste n'en avait aucune foutue idée.
On repassera aussi sur le sort du grand méchant T800 de Terminator 1 réglé en… une balle… Et celle du T1000 réglé tout aussi rapidement. J’ai eu mal à mon Cameron.
La 3ème partie arrive donc (en 2017), la partie la plus faible avec dans le désordre : Le personnage de J.K. Simmons qui ne sert à rien, Skynet relégué à une simple application pour smart-phone, le retournement de situation qui annonce le vrai méchant de l’histoire (2ème bonne idée du film) mais qui a été spoilé n’importe comment dans les Bandes-annonces, l’humour qui tombe souvent à plat (remember T3 et les lunettes disco…), la love-story trop stéréotypée pour être vrai, et je vais m'arrêter là.
Bref, malgré ça j’ai quand même passé un bon moment parce que, merde, c’est Terminator et c’est Schwarzy, les scènes d’action sont quand même bien torchées et quelques bonnes idées ici et là sauvent un peu la mise. Mais c’est surement le fan-boy qui parle.
Quand je vous dis que je me fais toujours avoir…