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Alors Terminator Genysis, c'est un peu comme si l'on s'était dit qu'il serait de bon ton de faire Retour vers le Futur 2 à la sauce Terminator.
En fait c'est exactement ça Terminator Genysis, sauf que manier autant de paradoxes temporels doit se faire de façon méticuleuse et intelligente. Deux adjectifs qui à priori faisaient défauts aux scénaristes.
Terminator Genysis, c'est un film à l'image de son titre. Ça aurait pu sonner classe s'il n'y avait pas eu toutes ces fautes immondes.
Terminator Genysis, c'est le sacrifice de personnages iconiques massacrés par un casting totalement hors de propos.
C'est passer de la badass Linda Hamilton à une poupée Barbie d'opérette à la plastique certes plus aguicheuse mais à la crédibilité proche du néant.
C'est la non charismatique présence de Jay Courtney. Que l'on appelle désormais dans le métier, le ravageur de franchise.
C'est le cabotinage intempestif de J.K. Simmons qui semble vouloir à tout prix nous faire oublier qu'il était formidable dans Whiplash.
C'est également les ravissantes bouclettes de Jason Clarke qui n'aura jamais été aussi peu convaincant.
Mais Terminator Genisys, c'est surtout ce bon vieux Schwarzy, que l'on a du mal à détester et qui est totalement relégué au second plan, tout juste bon à afficher son sourire coincé entre deux trois punchlines.
Alors effectivement, si vous êtes fan des années 80, peut être que Terminator Genysis sera pour vous un habille mélange de souvenirs mortifères et de futilités hollywoodienne en CGI.
Pour les autres, Terminator Genisys sera surtout une énième preuve du manque d'innovation dont fait preuve l'industrie du cinéma d'aujourd'hui qui se complaît dans la nostalgie de bas étage pour aguicher le spectateur.
Terminator Genysis, c'est encore une fois le cliché de l'intelligence artificiel démoniaque sous les trait d'un enfant.
Terminators Genysis, c'est la publicité mensongère et putassière d'un James Cameron qui avait sans doute besoin d'un gros chèque pour continuer à bosser OKLM sur sa trilogie avatar.
Enfin Terminator Genysis, c'est surtout une histoire dont l'on ne connaîtra sans doute jamais la fin... Alors messieurs des studios, avant de vouloir faire une trilogie. Faite déjà un bon film, un seul.