Il fait son effet le dernier Terminator en fait.
Ok, c'est pas grandiose. Mais quand même, on s'amuse bien. Il y a du fan service de partout (pour ceux qui ont vu le reste de la pentalogie (mais ça va évoluer puisqu'apparemment, 2 autres films sont prévus, et c'est pas plus mal vu que cet opus pose quelques questions auxquelles il n'apporte pas de réponse), des punchlines bien débiles comme on les aimait dans les années 80, voire exactement les mêmes qu'on entendait dans les années 80 et qui tombent plutôt bien (et qui rendent hommage au travail de Cameron sur les 2 premiers), il y a des blagues qui font rire (et peur à la fois, ceux qui verront le film comprendront de quoi je parle).
Un jeu de tarte aux fraises périmée
Ok, Emilia Clarke joue comme une tarte aux fraises périmées (imaginez quelques secondes quel pourrait être le jeu d'acteur d'une tarte aux fraises périmées... C'est bon ? Vous voyez quoi ? De la merde ? ... Vous n'êtes pas tombés loin), Jai Courtney est totalement transparent (autant que Sam Worthington dans Terminator Renaissance par exemple), mais Jason Clarke a toujours cette bonne gueule à qui on ne peut rien refuser et le T-800 est celui qui, paradoxalement (je dis paradoxalement autant pour le rôle que pour le reste de la carrière de l’acteur) est le plus convaincant en robot-sans-coeur-mais-quand-même-un-petit-peu.
Une technique... aux fraises...
Ok, on peut parler de la musique particulièrement peu inspirée mais néanmoins qui arrive à peu près à jouer son rôle, à provoquer les effets qu'elle est supposée provoquer, si on excepte la petite mélodie (si on appelle ça comme ça) propre à Terminator et qu'on connaît un peu par coeur (et qu'on apprécie toujours autant) depuis 1984.
Ok, aussi, la réalisation n'est pas franchement bonne, et l'action pas particulièrement lisible.
Tadam tam tatam !
Mais bon, c'est du Terminator dans les codes, ça part en grosse course-poursuite qui ne finit jamais. Il y a toujours cette pression qui colle aux personnages, jamais en sécurité (oui parce que, voyez-vous, il faut que vous abandonniez vraiment toute idée de logique aussi, c'est mieux pour apprécier).
C'est Terminator après tout, il ne faut pas s'attendre à grand chose d'autre. Cela dit, le précédent volet (Renaissance, déjà cité), n'a pas été bien fichu de respecter son cahier des charges alors...
Le paradoxe temporel qui sert de base à celui-là est plutôt bien géré finalement, du début à la fin, hein, à partir du moment où on accepte évidemment, de se retrouver dans quelque chose de totalement incohérent.
Au bout du compte, ne boudons pas notre plaisir. Ce n'est pas extraordinaire mais les 2 heures du film passent bien. Ça vaut ce que ça vaut mais ce n'est pas un mauvais moment.