Six ans après le dernier opus, ce quatrième volet de la saga Terminator et le seul à se dérouler presque exclusivement dans le futur pour cette suite inutile. Rien d'innovant dans ce chapitre réalisé par le médiocre cinéaste McG (Charlie et ses drôles de dames, 3 Days to Kill), pourtant, le scénario signé par John Brancato et Michael Ferris, déjà auteurs de T3, échoue à susciter la moindre émotion. Cependant ILM et le Stan Winston Studio sont encore présents mais pour le strict minimum syndical, pour un coût de production de plus de 200 millions de dollars sans le marketing, résultat seulement 371 millions de dollars de recettes mondiales, échec.
Seule originalité un casting flambant neuf avec un John Connor interprété par Christian Bale (Empire du soleil, Exodus : Gods and Kings), Sam Worthington (Avatar, Tu ne tueras point), Bryce Dallas Howard (Le Village, Jurassic World), Common (Mi$e à prix, John Wick 2), Anton Yelchin (Star Trek, Burying the Ex), Moon Bloodgood (Pathfinder, Faster), Helena Bonham Carter (Fight Club, Lone Ranger : Naissance d'un héros), Jane Alexander (Brubaker, Haut les flingues !), Michael Ironside (Total Recall, The Machinist) et Terry Crews (Mi-temps au mitard, Expendables : Unité spéciale).
Viens avec moi si tu veux vivre.
En 2003, le docteur Serena Kogan parvient à convaincre Marcus Wright, un condamné à mort, de léguer son corps à l'entreprise Cyberdine. Quelque temps après son exécution, la guerre entre les humains et les machines éclate. En 2018, John Connor dirige la résistance humaine. Il mène un commando dans un complexe secret mais il est le seul à en réchapper. Des ruines sort Marcus Wright, désorienté. Il se met en route pour Los Angeles. En chemin, il fait la connaissance d'un adolescent, Kyle Reese. Quand Kyle est capturé par les machines, John et Marcus s'allient pour le retrouver. Mais John a des doutes sur la véritable identité de Marcus...
Je reviendrai.
Terminator renaissance n’est pas la claque espérée et c'est également le seul opus de la saga où Arnold Schwarzenegger est absent étant devenu gouverneur de Californie, il ne pouvait pas participer au tournage du film et c'est tant mieux, on aperçoit brièvement un mauvais sosie du Governator vers la fin du film, sous son apparence du T-800 (mi-homme, mi-pixel) reconstituée en images de synthèse. Alors que la franchise des Terminator sous l’ère Cameron était à la pointe de la science-fiction et de la technologie cinématographique, la série se retrouve désormais à la traîne. En preuve des scènes de T4 sont de pâles copies de scènes d'Independence Day, Matrix Revolutions, La Guerre des mondes et Transformers. Peut-être qu’entre d’autres mains, il en aurait été autrement, mais en l’état, l’Histoire ne retiendra pas grand-chose de ce Terminator qui doit recycler les punchlines de la saga dans un climax geek pour une longue série de clins d’œil et de délires robotiques.
You Could Be Mine.