(Attention, contient un spoiler sur l'intrigue! ). Au début, ce film n'était pas trop mal parti. Il faut dire qu'en comparaison du troisième épisode de la série, à peu près tout pouvait passer pour du grand art. Mais au fur et à mesure de l'avancement du scénario, mon enthousiasme très partiel par rapport à ce film s'est étiolé rapidement.
D'abord, a cause de certains effets spéciaux, qui me semblent bien trop propre pour faire illusion, et certaines des machines qui sont carrément ridicules (Un terminator de 10 m de haut ceuillant les humains et les rangeant dans sa petite besace), ensuite à cause du jeu insipide de Christian Bale qui n'arrive pas à mon sens à incarner correctement John connor. Seul Sam Worthington parvient à tirer son épingle du jeu et à nous maintenir en éveil
L'ensemble du film s'écroule comme un chateau de carte lorsque Skynet, une intelligence artificielle soi disant géniale, raconte sont plan "machiavélique"à sa créature (espion destiné à infilter la résistance à son insu), tel un méchant dans un film de James Bond. En effet cette intelligence artificielle ayant réussi à se débarasser de l'humanité en deux coups de cuillère à pot, ne résiste pas à l'envie de réveiller son robot espion alors qu'il avait fini et parfaitement réussi sa mission afin de lui expliquer comment il s'est joliment fait entuber, et ne s'aperçoit pas qu'il suffit à son robot de s'arracher un boitier à portée de main pour être libéré de son emprise et de partir sauver John Connor. Il est con skynet en fait.
Quer reste-til à la fin? Quelques chouettes séquences et notamment un Schwazenegger en image de synthèse plus vrai que nature assez impressionnant. Mais est-ce que c'était vraiment nécessaire de faire un long métrage pour une séquence de fin aussi courte? Je suis sur qu'un bon court métrage aurait suffit !
Bien meilleurs que terminator 3(ce qui n'est pas un tour de force vu la bouse que c'est), ce terminator renaissance n'arrive pourtant pas à être autre chose qu'un gros blockbuster au sénario mal torché et au jeu d'acteur peu convaincant à la notable exception de Worthington.