Quand le monde n'a plus rien à bouffer à cause d'un virus lié à la pollution humaine que se passe t'il? C'est la loi du chacun pour soit et du plus fort qui règne sur l’ensemble du globe. Terre brulée est un post-apo qui pose des questions notamment sur la direction que prend le monde s'il occulte les problèmes qu'a l'homme avec l'écologie.
Les images et la musique de générique sur lesquels s'ouvre le film créer un certain malaise même s'il faut l'avouer tout cela est un peu facile. Mettre en contradiction des pays affamés et des pays développés et l’opulence qu'il peut y avoir est amené façon brute de décoffrage.
Le jeu des acteurs est franchement approximatif on a du mal à croire en pas mal de choses à cause de ça notamment dans les instants les plus dramatiques,le viol,l'homme qui n'arrive pas à tirer sur les soldats etc,etc,etc... ils sont bien trop nombreux pour tous être cités. Ce jeu décrédibilise beaucoup trop l'intensité des scènes pour ne pas être signalé comme un problème récurant du film. La mise en scène est bien trop approximative,avec plus de minutie dans la direction d'acteurs le film aurait gagné en crédibilité. Il aurait aussi été meilleur avec une histoire plus construite et non pas fait uniquement avec une succession de scènettes. Celles ci se concentrant uniquement sur le parcours de ces hommes qui se retrouvent projeté sur la route.
Il y a de bonnes idées même si un peu ridicule dans leur traitement,l'attaque des bikers fait partie de celles-ci,Wilde reprend les codes du western et passe l'attaque de la caravane par les indiens par des bikers.
Le sujet est certes intéressant mais même si le film est porté par un fond écologique,le coté vieillot de la chose saute aux yeux. Les figurants portent certainement leurs propre costumes, cependant Cornel Wilde à un discours,alors oui ce n'est pas toujours très habile mais son propos prend encore peu plus de résonance aujourd'hui.