C'est assez curieux. Les vingt premières minutes sont assez chiantes. On se croirait dans un de ces téléfilms gnan-gnan de l'après-midi dont Steven R. Monroe en est d'ailleurs réalisateur. L'héroïne est accro à la vodka. Elle se lamente d'avoir causé un accident mortel ayant coûté la vie à sa meilleure amie. Elle essaie de se remettre avec son copain. Comme elle a une plastique plutôt généreuse, ça la rend plutôt intéressante malgré tout.
Quand la créature pointe le bout de son vilain nez, ça va un peu mieux. Ça reste un affrontement dans la forêt entre la fille et elle mais mieux vaut ne pas chercher l'explication à sa présence ici. Prenons une référence : Predator. Bon, le Predator prend la Terre comme terrain de jeu. Chasser les humains est un sport pour lui. Il récolte des trophées, etc. Là, on a un expert qui nous livre une explication à dormir debout. Une histoire de démon ayant changé de dimension pour atterrir dans la nôtre. J'ai eu de la peine à ne pas éclater de rire d'autant que le bonhomme était très sérieux.
En dehors d'un ou deux plans chocs sur des têtes coupées, y a pas vraiment de terreur ni de milieu hostile. Juste un nanar horrifique avec une bimbo pour mieux nous appâter.