Art, le clown qui déteste les fêtes de fin d’année
C’est Noël, les sapins clignotent, les enfants chantent des cantiques, et Art le Clown revient pour foutre la dinde par terre. Ce troisième opus commence en mode turbo-gore avec une scène d’ouverture qui te rappelle que chez Art, il n’y a pas de cadeaux, juste des organes sous le sapin. Sienna, notre survivante badass du deuxième film, pensait avoir tiré sa révérence, mais visiblement, Art n’a pas lu le script.
Un Noël rouge sang, mais sans le vin chaud
On savait déjà qu’Art n’était pas fan d’Halloween, mais là, il s’attaque à Noël avec une créativité qui ferait rougir le Grinch. Chaque scène est un festival de tripes, d’hémoglobine et de sadisme jubilatoire. C’est simple : il transforme les décorations de Noël en accessoires de torture. Le message est clair : si t’es pas prêt à voir un bonhomme de neige se faire exploser la tronche, reste chez toi.
Art, toujours plus flippant et malsain
David Howard Thornton pousse son clown démoniaque à un niveau de malsanité qui donne envie de mettre un cadenas sur sa cheminée. Ce n’est plus un méchant, c’est une déclaration de guerre au bon goût. Ses mimiques, son absence totale de dialogue, et ce sourire de psychopathe te donnent envie de prendre une douche froide après chaque scène. Et cette fois, il n’est même plus tout seul... Oui, Art a trouvé un pote, et leur duo, c’est l’équivalent horrifique de Mario et Luigi, mais avec des tronçonneuses.
Un scénario ? C’est quoi ça ?
Soyons honnêtes, le scénario tient sur un ticket de caisse. On est là pour le gore, pas pour un exposé philosophique. Sienna essaie de survivre, son frère est là pour nous rappeler qu’il faut bien un quota « jeunesse innocente », et Art fait son show comme jamais. Ça part dans tous les sens, mais on s’en fout, tant que les boyaux volent.
Trop long, mais tellement efficace
À 2h05, Terrifier 3 pourrait perdre quelques spectateurs en route. Mais honnêtement, si t’es encore là après deux films, t’as déjà signé pour le grand huit. Damien Leone étire certaines scènes comme une pâte à pizza, mais quand le gore est aussi inventif, tu fermes les yeux sur le reste (enfin, si t’arrives à les rouvrir).
Conclusion : le slasher qui fait passer le Père Noël pour un débutant
Terrifier 3, c’est le film parfait pour ceux qui trouvent que Noël manque de sang. Art le Clown continue de dominer le genre slasher avec une créativité malsaine et des scènes qui marquent. Certes, c’est long et complètement gratuit, mais si tu veux un Noël qui te file des cauchemars, c’est ton ticket gagnant. Par contre, oublie les chants de Noël, tu vas avoir Jingle Hell en boucle dans ta tête.
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