J'avais préféré le 2. Moins de longueurs.
En ce sens, j'ai eu l'impression en regardant celui-là que le réalisateur avait tenté quelque chose avec, justement, les pauses. Le fait de casser le rythme de façon inhabituelle afin de susciter davantage de malaise ?
Ici, ça fonctionnerait presque, à peu de chose près.
Mais les motifs justifiant ces séquences narcoleptiques sont royalement négligés.
Les monstres se mettent sur "off" pendant 5 ans sans qu'on sache pourquoi.
Souvent, les ellipses "narratives" s’enchaînent sans réel fil conducteur.
On a l'impression que Damien Leone a fait ce film en se moquant des expectatives.
_Celles du formatage hollywoodien (qui, pourtant, bénéficie de superviseurs de scripts mais aussi, de coordinateurs d'intimité )
_Celles du public, lui-même, formaté à un rythme.