Sienna tente péniblement de se ravigoter de l’abominable hécatombe causée par Art le clown tandis que celui-ci poursuit ses carnages pléthoriques.
Quant à la restriction pour les mineurs dont a écopé le métrage, elle est bien plus légitime que pour Saw 3, il suffit de visionner la sodomie par une tronçonneuse fonctionnelle, la masturbation féminine avec un bris de glace ou encore de la dose orgiaque d’hémoglobine déversée et le faîte jamais atteint dans la violence infligée par le cabotin mutique. Art le clown s’impose comme la nouvelle icône de l’horreur car il est cocassement sinistre en muant la phonation par des pantomimes inquiétantes. Il y a enfin un scénario qui aborde plusieurs thèmes tels que la résilience et la lutte sempiternelle contre ses traumatismes. Il serait également de bon aloi de déconseiller l’œuvre aux Ricains bondieusards tant elle pastiche une myriade de symboles religieux. Bref, un film aux exécutions ingénieusement créatives.