Dans les brisures du corps et de la psyché, une sombre mise en abyme du secret. Émouvants égarements d’un télescopage transgénérationnel. Un mélodrame familial qui est une absolue réussite de mise en scène, qui emprunte au théâtre, à l’opéra, la chorégraphie, à la peinture, dans un superbe noir et blanc , troué par des séquences en couleurs (venant souligner les rêveries ou les flashs back des souvenirs) J’ai été scotchée par ce scénario à la thématique psychanalytique où on y retrouve les thèmes privilégiés de Coppola (rivalité, lutte des hommes d'une même famille pour exister , figure paternelle écrasante , idéalisation de la mère) C'est aussi un film sur une famille dysfonctionnelle aux secrets délétères gardés enfouis…secrets inavouables qui «ricochent entre les générations, tel un caillou qui rebondit sur l’eau en dessinant à chaque fois des figures différentes jusqu’à disparaître complètement. C’est aussi une réflexion sur la création et la douleur de créer.