Coppola revient 2 ans aprés l’Homme sans âge, pour mettre en scéne Tetro, un film trés personnel, et par certains aspect autobiographique…
Benjamin Tetrocini, qui va avoir ses 18 ans, part retrouver son frére, qui a coupé les ponts avec sa famille depuis 10 ans. Lorsqu’il retrouve Angelo, celui-ci est un écrivain en difficulté qui se fait appeler Tetro. Et pendant qu’il va recoller les morceaux, il va essayer de mettre en scéne, au théâtre, un livre inachevé de son frére…
Emmené par Vincent Gallo et Alden Ehrenreich (deux acteurs qui ne sont en rien des stars… pour l’instant d moins, le second étant appelé à incarner le futur Han Solo), le film se repose énormément sur le concept de famille cher au cinéaste. Et le traitement ici rappelle forcément la sienne (« Il n’y a de la place que pour un seul artiste reconnu ! »). Il en dégage pourtant une étonnante histoire service par une mise en scéne parfaite. Entre le noir et blanc de la majorité du film et les couleurs des scénes de la piéce, on peut trouver de quoi se satisfaire en matiére de recherche visuelle et de maîtrise formelle.
Mais on trouve ici ce qui manquait à l’Homme sans âge : un fond et une forme en accord, avec une histoire facilement compréhensible et donc un film accessible. S’il connaitre un relatif échec à sa sortie, il demande à être réévalué d’urgence et trouve tout à fait sa place dans une filmographie compléte et qui ne souffre que de rares petits trous. tetro n’est pas l’oeuvre ennuyante que certains y ont vus à sa sortie, il faut le voir absolument !