S'il y a bien une chose à retenir de « Texas nous voilà », c'est qu'Alain Delon et surtout Dean Martin étaient quand même de sacrés acteurs. Car si on évite la catastrophe totale, c'est incontestablement grâce à eux. Le premier fait en effet merveille en jeune homme naïf et sympathique, tandis que le second est proprement irrésistible en obsédé sexuel cabotin en diable, assurément les seuls points positifs de l'œuvre. Pour le reste, c'est le désert total, où presque.
Mise en scène atrocement plate, scénario inexistant si ce n'est faire passer les indiens pour des cons, exploitation catastrophique d'une musique très « BennyHillesque », gags lourdauds et souvent idiots, rythme peu soutenu, dernier tiers interminable... Les casseroles s'accumulent presque à chaque minute et hormis quelques références amusantes au pétrole et le joli minois de Rosemary Forsyth, on s'ennuie ferme devant ce piètre western-comédie, très loin de la réussite qu'avait pu être « Sur la piste de la grande caravane » un an plus tôt. À éviter.