That Cold Day in the Park fait parti de ces films qui misent tout sur le final et qui en font quelque chose de grandiose.
Ce huit clos plonge peu à peu notre personnage, une jeune femme coincée bourgeoise qui s’emmerde dans sa vie monotone et qui ne traîne qu’avec des vieux, dans la folie jusqu’à devenir un véritable monstre. Cette femme décide par simple charité d’héberger un jeune mendiant muet qui traîne sur un banc dans la pluie.
Au début, le jeune homme semble être une petite crapule qui profite de la charité d’une bonne chrétienne naïve. Puis progressivement, les masques tombent. Cette femme, complètement déconnectée de la réalité à travers sa schizophrénie, ne cherche qu’un compagnon tel une poupée de chiffon.
Et la fin... cette folie éclate totalement. Ça en devient effrayant, glaçant, voire même horrible. On a qu’une seule envie, c’est d’aider ce pauvre type, prisonnier à jamais d’une psychopathe.
La musique, très rare, mais sait être percutante dans les moments où elle apparaît. Comme le film, elle passera de joyeuse à terrifiante.
Un des meilleurs thrillers psychologiques que j’ai pu voir.