Plus près des étoiles
Les années 1860: Amelia Rennes, une illustre aéronaute, vient de perdre son mari Pierre. Elle embarque James, un scientifique ayant comme objectif d’étudier la pression atmosphérique depuis le ciel, pour un vol au départ de Londres. Avec un ciel plus que menaçant, l’expérience pourrait être risquée.
Les voici donc ces retrouvailles du couple Hawking pour une nouvelle expérience scientifique, celle-ci plus proche des étoiles, même si la rencontre initiale du duo les étudiaient davantage. Une belle expérience.
Les dix premières minutes vont vous déconcerter, ce qui pourrait expliquer la salle presque vide où je me trouvais : Amelia est détestable et James semble être le jeune inconscient, sans compter une introduction moderne ne respectant pas la période.
Mais sitôt le vol entamé et ses péripéties annoncées, l’empathie s’amplifie tout du long: par la véritable cause de la formation du duo, chacun ayant subi une épreuve humiliante ou traumatisante et ne semblant pas du tout faits pour s’entendre, va finalement unir à l’autre son désespoir, pour réussir cette expérience.
Par un astucieux flash-back où l’on découvre ce qui a poussé cette aventurière malgré elle et ce scientifique décrié à croire en leurs chances, notamment au cours d’une touchante allusion familiale et une danse pouvant être macabre.
Ce que l’on retient, malgré de probables imperfections scientifiques et une issue attendue et assez classique, c’est d’une part, cette fascination à aller plus haut, mais surtout la dominance humaine sur l’extraterrestre illustrée par une séquence marquante où les étoiles si proches pourraient ne pas donner d’autres vues, le tout servi par la parfaite musicalité de Price et une fabuleuse Felicity Jones.
Se laisse donc tout à fait voir...