The Amazing Spiderman est ici un reboot de la trilogie orchestrée par Sam Raimi dans laquelle Tobey Mcguire jouait l'homme araignée. Dans ce reboot, c'est Marc Webb (500 jours ensemble notamment) qui est aux manettes, et c'est Andrew Garfield (bien connu pour son rôle dans Boy-A) qui enfile les collants et joue ici un Peter Parker encore adolescent. Après s'être fait mordre par une araignée transgénique dans les laboratoires Oscorp, il développe des super pouvoirs lui permettant de lutter contre le crime dans cette bonne vieille ville de New York. Néanmoins, il va très vite être accusé d'actions contreproductives, de troubles à l'ordre public, et bientôt chassé par les forces de l'ordre, menées par le capitaine Stacy, père de sa petite amie Gwen. Il est incompris. Cependant, un ennemi émerge, une créature reptilienne, le Lézard, qui menace New York et ses habitants. Spiderman veille au grain et va s'interposer.
On parle souvent de l'opposition entre Marvel et DC Comics, entre deux cultures, deux types de super-héros, mais aussi deux manières d'écrire, deux façon d'adapter les Comics, et à raison! Les Marvel ont cette capacité à construire du vide, des films pour ados prépubères tout boutonneux découvrant le cinéma et facilement impressionnés par quelques effets spéciaux, ici par un Spider-Man passant d'un immeuble à l'autre. Mais Marvel et Marc Webb ne trompent personne. Ce ne sont pas quelques effets spéciaux qui parviendront à combler les lacunes d'un film au casting raté, à l'histoire bancale, au scénario digne d'une série B qui ne s'assume pas et d'une réalisation aux abonnées absentes. On s'ennuie à mourir, on cherche la petite étincelle qui nous surprendra, une petite touche d'originalité qui nous fera nous décoller la main de notre joue touchant pratiquement terre.