Alors oui, bon, c’est vrai, à première vue le titre n’est pas franchement original, on peut même dire qu’il est très cucul, pour le coup. Si bien qu’on s’attendait au plan narratif basique et au syndrome du 2ème volet, pétrifié dans l’idée d’à la fois renouveler le genre, fouiller les démons intérieurs du héros, coller aux comics, et parvenir, in fine, à divertir son public avec ce qu’il faut d’originalité.
Mais pétrification aucune ici pour un Marc Webb inspiré, et plus que jamais passionné par son héros. En résulte un blockbuster de qualité mêlant à la fois action, humour et amour dans une aventure à la hauteur du mythe de Spider-Man. Ce dernier, campé par un Andrew Garfield aussi à l’aise qu’à Blaise (spéciale dédicace), est devenu un héros fédérateur et surtout beaucoup plus cool que celui de Tobey Maguire dans les années 2000 (ça nous rajeunit pas les copains…).
Coolitude encore avec Emma Stone qui prête son joli minois à Gwen en attendant l’arrivée de Mary-Jane dans les épisodes suivants. Coolitude Force 12 avec Jamie Foxx en Electro et Adam… en Harry Osborne/Futur Bouffon Vert. Deux personnages hautement charismatiques et déchirés par leurs émotions. Ce qu’on attend donc des principaux opposants à l’homme-araignée.
Enfin, coolitude maximum dans toutes les scènes d’actions, boostées par des effets spéciaux de qualité, une 3D enchanteresse et une musique electro-dubstep méchamment classe. Le tout dans un New-York plus vrai que nature (tournage à majorité effectué dans la Grosse Pomme) exploré de long en large par un spidey toutes toiles dehors. Que demande le fucking peuple ?
Avec The Amazing Spider-Man 2, Marc Webb (parfait papa de 500 Jours Ensemble) supplante de loin son propre premier volet et enterre définitivement la trilogie de Sam Raimi. Alors nom de nom les amis, laissez-vous surprendre par The Amazing Spider-Man 2, vous qui pensiez connaître Peter par cœur…