Ashley Greene est bien mignonne... c'est à peu près la seule chose de positive qu'il me vient à dire sur ce film.
L'idée de base est intéressante (à défaut d'être complètement originale) - les fantômes seraient engendrés par les ondes cérébrales - mais n'est pas suffisamment exploitée pour que Apparition se démarque du film de fantôme lambda.
Ça dure 1 h 15 (soit un gros pilote de série télé) : ça pourrait être plié en 35 minutes. C'est sans compter sur le pouvoir d'inertie du déni. Dans la vie, le déni c'est déjà chiant, mais dans un film, voir le protagoniste refuser de voir la réalité en face (ne pas répondre aux mails d'alerte, ne pas décrocher son téléphone, ne pas parler à sa copine, rationaliser envers et contre tout) alors que le spectateur, lui, sait depuis les deux premières minutes de quoi il en retourne, ça frise l'insupportable.
Autre grief contre ce petit film à la photographie par ailleurs fort lumineuse : c'est un "monument" de pseudo science : cette science qui fait qu'on parle vite pour que le spectateur capte vaguement l'idée sans avoir le temps de se poser de questions et qui a recours au symbolisme plutôt qu'aux faits. Exemple : on a qu'à jouer la bande de l'invocation à l'envers pour "fermer la porte" et renvoyer le fantôme chez lui. D'où ça ?!?
Le plus réussi dans ce film, qu'on se le dise, c'est son affiche !