On est en plein dedans. Ce film est tellement nul que je ne sais par où commencer. Une entité invisible, inconnue, qui vient d'un monde extérieur au nôtre, certainement un démon, attaque des gens, on ne sait pas trop trop pourquoi. Les deux premières scènes sont importantes. On comprend assez aisément la première, la deuxième est compréhensible seulement au milieu du film, parce que c'est filmé en found footage, que la caméra bouge à mort, qu'il n'y a aucun contraste et que voilà, c'est du footage de gueule.

Le cadre est sympa, mais, dès la première, tu te doutes que ça va dauber un peu. Ben, qui est sur le point de perdre son job, on sait pas trop pourquoi, n'a pas de caisse pour rentrer chez lui. Alors il appelle sa bonnasse de copine pour qu'elle passe le prendre. S'en suit un dialogue "On mange quoi ?" du plus bel effet, un tour dans un magasin, un genre de droguerie où y'a plein de truc. Et bim ! Début de la descente aux enfers quand on apprend que le jeune couple tout mignon sans secrets s'est installé dans un nouveau quartier résidentiel où il n'y a, comme autre famille, qu'un père célibataire et sa fille (et leur chien). C'est cliché. En plus, cette gentille famille monoparentale est à, disons, 100m de la maison du jeune couple, donc c'est pas vraiment facile pour entendre s'il se passe des choses bizarres.

J'ai bien aimé aussi, ce moment fatidique où un Mac et quelques machins bizarres pour faire des ondes, arrivent à faire disjoncter un ligne HT (haute tension : plus de 50 000 volts, quand même).

Ce film est donc bien bien gentillet, il se laisse regarder avec beaucoup d'efforts quand même. L'idée aurait pu être intéressante, notamment avec les séances de spiritisme pour faire sortir la chose, mais non, on se contente de mettre en scène une vie de gentil couple tout à coup bouleversée par une méchante entité invitée dans notre monde par un pote un peu boulet qui n'a pas pu s'empêcher d'arrêter ses séances de spiritisme et qui met notre personnage principal bien mal à l'aise quant à l'explication à donner sur le pourquoi du comment.
lcs_hbr
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes J'ai vu la fin, juste pour rendre hommage au réalisateur. et Possessions en pagaille

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le 28 juil. 2013

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Lucas Hueber

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