Un film pour aprendre aux enfants les différentes expressions faciales.
En allant voir ce film, j'étais enthousiaste, émulé par tout le foin qu'a fait la presse et les retours de spectateurs. Mais en même temps j'allais voir un film avec Jean Dujardin en tête d'affiche, mon subconscient me criait de ne pas y aller, j'aurais du y faire plus attention.
Le film assure ses places vendus par sa prétendu renommé acquise avec OSS 117 et le chauvinisme français (Jean Dujardin) qui veut montrer à la terre entière qu'on est capable de faire de bonnes choses au cinéma. Et puis quoi... C'est excitant on va voir un film muet en 2011 ! Ah j'oubliai Goodman, ça à du jouer aussi.
On ne pose même plus de question du genre: Comment peut-on passer d'une parodie à un film muet en noir et blanc ? A mon sens ça demande certaine qualité de production qui n'était pas au rendez-vous ici.
Le film joue jusqu'à overdose sur la fibre émotionnelle, à telle point que ça manque cruellement de contenu. Alors si ça passe pour les 20 voir 30 première minutes, après on commence à s'inquiéter et à se demander quand le film commence.
Hélas au bout d'une heure, une fois que l'auto-conviction n'a plus réussi à me persuader que c'était bien, j'ai compris que ça allait durer jusqu'au bout. Las de voir Jean Dujardin réciter par cœur sa palette d'expressions faciales, Bérénice Bejo n'en parlons même pas... je n'attendais plus qu'une chose: The End, avec son beau caractère d'imprimerie. Et elle fut longue à venir...
Pourquoi 2/10 ? Premièrement le chien, deuxièmement la danse de fin. Ça fait tout de même chère payer...