The Artist... ou la blague de l'année ?

Avec tout le boucan médiatique auquel on a pu avoir le droit avant et pendant sa sortie (que ce soit des affiches un peu partout, de la publicité à la télé, ou encore les bons dires de la presse), on devait s'attendre à un grand film. Revenir aux techniques des années 20 par le noir et blanc et le muet, c'est un pari assez risqué de nos jours... Quoique...
Michel Hazanavicius nous avait habitué avec ses OSS 117 à passer de bons moments, tout en clins d'oeil cinématographiques. Cependant, il aura ici tenté, sans y parvenir.

Le muet n'est qu'un prétexte pour faire vendre. Le scénario est pauvre, cucul et prévisible à souhait (presque digne des Feux de l'amour ou autre). Dujardin et Béjo ne sont pas vraiment crédibles dans leurs rôles.
Au final, on s'ennuie tout au long du film. Le chien quant à lui est pathétique, on se croirait dans une émission de Dechavanne.
Mais bon, cela aura au moins permis à certains spectateurs de penser avoir vu un film digne des années 20, de crier au génie. Et à la France de pouvoir prétendre aux fameux Oscars (la blague !).

En bref, un bien piètre film, qui ne brille (ce n'est pas vraiment le mot) que par son battage médiatique et sa tentative d'hommage au cinéma d'antan.