Parti pris

Un Gotham sombre dominé par la violence et la délinquance avec une belle esthétique conforme à mon attente.
Un Batman très présent face un Bruce Wayne trop absent. Et lorsqu’il apparaît on a la sensation qu’il a avalé une boîte complète de Lexomil.
Colin Farell est méconnaissable en pingouin, une prestation convaincante mais un temps de présence assez court. Celle-ci devant probablement augmenter dans la suite avec sa promotion en tant que chef de la pègre.
Paul Dano a le bon profil pour incarner Riddler, on regrette peut-être un script un peu trop réaliste occultant les fantaisies qui ont fait l’un des traits de caractère essentiel de ce personnage.
Dans l’ensemble on passe un bon moment avec une enquête principale en fil conducteur, donnant une dimension policière au personnage qui nous prouve que Batman n’est pas bon qu’à distribuer des mawashigeris.
A mon sens, Catwoman est le personnage le plus abouti, en terme d’équilibre entre temps de présence et incarnation du personnage.
On regrette les 3h de films qui instaurent certains moments de flottement voir d’ennui et qui cassent la dynamique du film.
Le réalisateur prend clairement le parti pris de présenter une version réaliste du Batman et on pourrait envisager de chercher Gotham city sur Google Maps.
Cette version conviendra ou non au goût de chacun.
On passe un bon moment malgré quelques longueurs, en attendant (peut-être) une suite et une montée en puissance faisant de cette série un classique du genre.