Deux types, américains, trentenaire. Une batte de base-ball. Un discman, un sac de piles, quelques cd's (d'la bonne musique !). Au fin fond du connecticut. Quelques infectés par-ci par-là.
Solitude.
Paysages de forêts, de cascades, de prairies.
Voitures abandonnées.
Maisons vidées.
Douceur. Solitude.
Les deux types bouffent des boîtes de conserve. Dorment dans leur bagnole. Plaisantent. Puis s'engueulent. Parlent peu. Survivent. Seuls.
Tristes.
Quand un film à petit budget trouve le moyen de secouer le genre (horreur, zombie, post-apo) et remue les sens.
Un film d'atmosphère tranquille. Puis oppressante. Tragiquement merveilleux.
De la psychologie dans les silences et dans les actes.
Si Kelly Reichardt (pour Old Joy et Wendy et Lucy, surtout) et Evan Glodell (Bellflower) avaient fait un film de zombies ensemble, ça aurait donné The Battery.