Le film de zombie préféré de Wes Anderson
The Battery est un film indé, avec tout ce qui va avec ces quatre petites lettres. Le réalisateur est aussi un des acteurs principaux et le producteur. L'ost sent bon le folk et la barbe à guitare acoustique. L'herbe, si elle est plus verte chez le voisin, c'est que ce dernier a pris des drogues et que son herbe est fluorescente. 6000 dollars ne suffisent pas pour avoir une bonne caméra, faut pas déconner.
Aussi, les personnages sortent d'un film de hipsters et se retrouvent dans un univers post-apocalyptique avec des z-word (comme on est chez les indés, on prononce le mot zombie que quand on est bourré). Ils n'ont pas joué à The Last of Us, les malotrus, ils ne savent pas faire de cocktails molotov ni de mines bad-ass. Ils sont cependant fort sympathiques et étrangement cohérents / bien écrits : l'un tue les morts-vivants sans remords et note le nombre de cadavres dans un carnet tandis que l'autre hésite, se cache dans ses écouteurs. Le premier s'en fout, il a trouvé son exécutoire, il se la coule douce ; le second serre ses mâchoires et espère trouver l'amour de sa vie.
Entre les passages bucoliques à la campagne sur la musique qui sent bon le folk..., quelques scènes de dialogues donnent des ébauches de sourire sur le visage du spectateur. C'est plutôt cool.
L'avant-fin est assez osée aussi, un huis-clos presque inquiétant mais c'est l'après-fin que j'attendais. Tant pis. Y'avait une belle barbe.