Eight Days a Week est ma chanson préférée de Beatles for Sale, autant dire qu'un documentaire qui porte son nom part avec des points d'avance. Comme cela a déjà été dit, le documentaire se concentre sur la conquête américaine des Beatles, et se concentre donc sur la période allant de 1962 jusqu'à 1966.
Le but du documentaire est vraiment de mettre en avant la folie de la Beatlesmania, l'engouement incroyable que les fans avaient pour le groupe, l'aspect hystérique continue et le rythme incessant qu'avait le groupe, finissant par pousser le groupe a arrêter de faire des concerts, exception faite du concert sur le toit d'Apple Record, le 30 janvier 1969.


Le film combine des défauts et des avantages. Commençons par les avantages : des images inédites. Nous avons, ici, énormément d'images inédites des Beatles, des prestations lives, de la vie quotidienne, des interviews oubliées. Bref, on voit les Beatles et cela est incontestable. Cela nous permet de saisir l'amitié, cette vie qui s'exprimait à travers 4 garçons en même temps. On a cette énergie positive qui est palpable.
Puis surtout on a du live. Comme le film l'explique, les lives des Beatles étaient fous, avoir des prestations d'une qualité pas trop mauvaise est génial et le film en offre plusieurs, réalisant d'excellents moments pour les fans.


Maintenant les défauts sont plus nombreux mais en même temps, assez simples à comprendre. Le plus gros problème de ce reportage est d'enfoncer des portes ouvertes. Un fan des Beatles n'apprendra strictement rien. Or, c'est pourtant à eux que ce film s'adresse, donc il y a là un gros soucis.
On notera également le fait que le documentaire survole chaque point. Avec seulement 1h40 difficile de traiter en profondeur de chaque album, chaque tournée, chaque évolution. Soit on n'en parle pas, soit on survole. Ainsi les problèmes internes, les histoires de vies privées, les recherches musicales, les évolutions, tout ça est mis de côté, le but est vraiment de se concentrer sur la Beatlesmania. Était-il intéressant d'aller jusqu'à Sgt Peppers alors ? Pour l'image, sûrement, mais je pense qu'un arrêt à Revolver aurait été plus cohérent.


On en ressort contrarié de ne pas avoir vu la réalité mais un seul et unique angle, représentatif d'une part importante des concerts, mais pas suffisante pour justifier les évolutions du groupe. Apple continue à nous faire croire que les Beatles se sont toujours tous aimés, pourtant en 1966 les points de tensions commençaient à apparaître très doucement.
Un film à voir pour les fans ou ceux qui ignorent les proportions du succès des Beatles.

mavhoc
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le 23 juin 2017

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