The Big Lebowski par YanouSefirosu
A la vue du classement dans le top 111 et des notes très élevées données par mes éclaireurs j'ai finalement décidé, -au bout de presque un an tout de même! - de regarder The Big Lebowski qui s'annonçait comme un chef d'oeuvre.
Le côté miséreux m'a d'abord attiré, tout comme il l'avait fait dans Fight Club, mais son effet s'est peu à peu estompé, cette apparente misère dans l'hygiène de vie du Dude n'étant en fait qu'une misère d'ambition et de volonté qui fait que celui-ci se retrouve à participer à un minable tournoi de bowling accompagné d'un colérique vétéran du vietnam et d'un grotesque coincé.
Le film se résume ensuite à une critique des "puissants" du monde américain et à une mise en avant de personnages à chaque fois tous plus excentriques les uns que les autres, de Jesus, joueur de bowling aux comportements douteux à Maude, artiste prête à coucher avec le premier venu afin d'avoir un enfant sans père tous reliés au "double" de Leboswki, personnage présenté comme un milliardaire haïssant les fainéants et les personnes n'arrivant pas à s'en sortir par leurs propres moyens.
C'est cet homme qui va en réalité lancer l'histoire que va vivre le Dude, rythmée par des cambriolages, des braquages, des enlèvements, des demandes de rançons, des démolitions de voiture et... des rêves de bowling humain.
Le scénario, lancé au départ par une voix off et terminée par cette même voix mais cette fois-ci appartennant à un personnage du film ne mène malheureusement pas à grand chose si ce n'est à la découverte d'un ersatz de complot fondé par le double et qui s'achève sur un misérable affrontement entre junkies cambrioleurs et vétéran de l'US Army prêt à en découdre.
Tout comme l'avait été Pulp Fiction, The Big Lebowski est pour moi une énorme désillusion et un film qui ne restera pas parmi mes bons moments de cinéma.