L'homme qui voulait fumer les nuages.
Il était une fois, un homme à la barbichette guillerette et le cheveu hirsute, qui, sur un malentendu sans doute, alors qu'il se promenait en peignoir, croisa un nuage.
Chanceux, il avait toujours des feuilles dans la poche de son bermuda.
Un savant collage plus tard, ses doigts acrobates s'escrimant à donner une forme de cône à sa jolie cigarette qui fait rire, Jeffrey l'allume et tire dessus, s'abîmant dans la contemplation des types qui l'entourent.
Il y a, plus bas, Walter et Donnie.
Donnie, son pote à qui il ne parle presque pas, qui viendra à son tour poser son cul sur un nuage, lui aussi, mais pour l'éternité.
Walter, le gros gueulard qui n'a que le 'nam à la bouche et des bastos prêtes à gicler.
Ça doit être merveilleux de jouer au Bowling sur un duvet cotonneux et céleste avec des amis gentils !
Et puis, ça fait loin, même pour le Jésus, on est sûr qu'il ne viendra pas faire chier. Enfin presque, tellement ce con, se pointe toujours pour casser les bonbons. (http://youtu.be/p6z0Zay9itk)
Des cons qui pissent sur un tapis confondant un Dude plein de Russe blanc avec un homonyme plein de thunes.
Une artiste, des nihilistes, Los Angeles, du bowling, du kidnapping, de la rançon, les pantalons de Johnny Clegg, des pas de danse, des boules, des quilles et Saddam.
Purée ! C'est de la bonne ! Il plane !
Un Grand film, qui ne donne pas sommeil.
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