Comment peut-on parler correctement de ce film ?
Il y a tellement de truc à dire, tellement de point de détails intéressant mais si peu de temps et d'envie.
The Dude est un personnage parfait, le genre dont on se souvient des années après. Son charisme n'a d'égal que sa flemme et son flègme. Son état de pacifiste est parfaitement retranscrit à travers une interprétation minutieuse et terriblement réaliste.
Son ami Walter tranche complètement avec The Dude puisqu'il est un vétéran du Vietnam pro-guerre nerveux et complètement con au passage. Ça n'empêche que ce duo de personnage est tellement charismatique et surprenant qu'il tient le film à lui tout seul ce qui n'est pas rien vu la qualité de celui-ci.
Le film justement, parlons-en. Clairement, on assiste à une fresque contemplative qui se veut représentative du point de vue du Dude. Le spectateur est baloté d'un événement à l'autre et on se surprend parfois à ne plus rien comprendre et à se retrouver autant assommé par les évènements que le personnage principal.
Mention spéciale aux divers trip sous acide, sous drogue et autres hallucinations qui nous font voyager et nous immerge encore un peu plus dans cette folie ambiante et nous font voyager assez loin tout en marquant un temps mort salutaire dans cette oeuvre où tout s’enchaîne très vite sans nous laisser le temps de respirer.