Road to Nowhere!
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le 20 juin 2024
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Jeff Nichols est un réalisateur dont l'oeuvre m'a toujours beaucoup plu et ce d'une manière générale. Grosso modo, j'ai trouvé "MUD" sympathique sans plus, et "Loving" extrêmement poussif dans sa façon de traiter les choses.
Comme il s'agissait du dernier film de l'auteur et qu'il ne m'avait pas plu, j'avais bien peur d'avoir perdu un réalisateur dont j'aime et respecte l'oeuvre. Lorsqu'il fut question que Jeff Nichols réalise un film spin-off de la franchise "Sans un bruit" je me suis dit: "Ca y est c'est fini! Nous avons perdu un excellent auteur de cinéma". Et puis le projet ne s'est pas concrétisé...et au lieu de cela Nichols nous revient avec un film sur les bikers, les Harley et la pseudo-liberté qui semble aller de pair avec ce mode vie.
Finalement, on comprend vite que le type de club auquel appartient ces fameux bikers, est une prison. Certes, une prison qui nous souffle de la poudre aux yeux mais une prison quand même. Enfin bref, revenons en au film.
Synopsis: Dans un bar de la ville, Kathy, jeune femme au tempérament bien trempé, croise Benny, qui vient d'intégrer la bande de motards des Vandals, et tombe aussitôt sous son charme. À l'image du pays tout entier, le gang, dirigé par l'énigmatique Johnny, évolue peu à peu. Alors que les motards accueillaient tous ceux qui avaient du mal à trouver leur place dans la société, les Vandals deviennent une bande de voyous sans vergogne. Benny devra choisir entre Kathy et sa loyauté envers le gang.
Je suis très sensible à ce type de films, sans doute parce que je suis consensuel et je m'en moque. J'aime Jeff Nichols, Tom Hardy, et Austin Butler est un jeune acteur prometteur et relativement époustouflant (voyez "ELVIS"). Le film n'est pas parfait, loin s'en faut, j'ai même trouvé que la tragédie de certaines séquences étaient tournées à la dérision, et offrait un même un soupçon de comédie qui ne m'a pas toujours convenu. De même lorsque Butler verse quelques larmes à la fin du film on devrait être touché. Personnellement, bien que j'ai compris l'intention du réalisateur, je n'ai malheureusement pas été ému. Disons simplement que j'ai compris cette scène et qu'elle avait du sens. Ni plus, ni moins.
Toutefois, j'ai tout de même beaucoup aimé ce film que je classerai juste derrière "Shotgun stories" et "Take shelter.
Créée
le 3 févr. 2025
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