Tourment plus vain que noir
On oublie une scène d'intro qui aurait dû être tendue mais qui ne dégage pas la moindre tension, on peut passer à côté une fois le générique de début passé car on a un château gothique, un personnage de seconde épouse d'un veuf qui va faire connaissance avec le lieu de l'action donc on est en droit de s'attendre à une histoire à la "Rebecca"...chouette..., des costumes d'époque, des teintes chaudes principalement pour la photo, c'est pas un Hammer mais on pourrait se dire qu'il a tout pour en être un...
Mais c'est malheureusement l'impression qu'à laissé la scène d'intro qui va régner sur le spectateur du film. Pour le point de vue, on adopte pas celui de la nouvelle épousée mais celui du mari... pourquoi pas si le personnage féminin à son utilité mais ce n'est pas le cas, il ne sert à rien.
En plus, le récit ne laisse aucune place à la moindre surprise. On devine très facilement que c'est le Colonel Moutarde qui a assassiné avec le chandelier dans la bibliothèque (manière cluedoesque de dire qu'on connaît pratiquement dès le début le mot de la fin !!!). La tension est aux abonnés absents
Et on atteint le summum de la médiocrité dans des dernières minutes grotesques qui cumulent à une vitesse impressionnante les invraisemblances.
Pas la peine de s'étendre pour dire que ce film est totalement dispensable.