Edifice en carton
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"The Brutaliste" (2025) est donc un vrai pétard mouillé, devenant ainsi une énorme déception qui vous prendra une fois le générique de fin arrivé au bout des 3h35. Non vraiment, ce n'est ni la longueur du film qui pose problème - c'est assez fluide -, ni le côté technique qui est assez soigné.
Le vrai problème avec "The Brutalist" c'est que ça ne raconte pas ce qu'il doit raconter, et qu'on se fait finalement avoir dans une arnaque qui ne dit pas son nom. Si je vous dis ; Seconde Guerre Mondiale, Hongrois, pleurnicherie, méchant vilains WASP blancs, vous compléterez par association d'idées le reste, pour en comprendre le sens derrière.
Deux, voire trois séquence n'ont strictement aucun sens, ni place dans un tel film. Particulièrement la scène absolument délirante avec Guy Pierce (le méchant WASP blanc) qui "violente" Adrian Brody... pour ne pas dire plus. C'est déjà le tournant dans le film, mais cette séquence surréaliste bascule le film dans un réquisitoire/propagande - appelez cela comme vous voulez - complètement en roue libre ensuite.
C'est un film comme dit sur le plan technique où il n'y a rien à en redire; c'est bien réalisé dans l'ensemble et l'acting est très crédible (sur tout l'aspect formel du film il n'y a rien à dire!), cependant le discours sous-jacent n'était ni utile, ni avisé, ni valable.
Finalement il est très peu question d'architecture, les personnages bien qu'assez bons, ne sont pas vraiment développés plus que ça, surtout avec la bagatelle de temps que le Réal' avait à sa disposition pour le faire. Des manquements ici et là font de ce film mainte fois nominé et récompensé, un vrai pétard mouillé. Mais c'était signé, j'ai envie de dire, alors que j'ai été assez naïf pour y croire.
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