3 heures 30 ! Tout ce temps pour infliger au malheureux public un film trop long, trop lourd, outré, avec une esthétique de carte postale (dont deux diaporamas, un sur Carrare et son marbre, l'autre sur Venise et ses gondoles au coucher du soleil !).
Adrien Brody traîne ses airs de chien battu, éreinté par un rôle éreintant, pensez-donc : architecte génial, méprisé, incompris et toxicomane, en espérant probablement obtenir l'Oscar du pleurnichard ?
Le scénario est à la limite du grotesque, charriant poncifs et fausses audaces, du riche forcément odieux et pervers, jusqu'au "bon noir" des westerns d'antan. La musique grandiloquente finit de planter les clous dans cet interminable cercueil.