Il y a une véritable tension qui parcourt le film de Brad Anderson de bout en bout.
Le réalisateur offre à Halle Berry un vrai grand rôle. Une héroïne forte qui n'a pas besoin d'un homme pour réussir.
A 47 ans, Halle Berry tient peut-être là son meilleur rôle dans un film.
Le film n'est pas dénué d'incohérence à mon avis. Je ne sais pas vraiment comment fonctionne le 9-1-1 mais je suis surpris que les opératrices téléphoniques semblent avoir accès à des informations plus complètes que la police.
En effet quand l'officier Paul Phillips joué par Morris Chestnut fait une recherche sur Michael Foster, Michael Eklund, il ne peut juste dire qu'il n'a pas de casier, alors que l'opératrice Jordan Turner affiche directement sur son écran, photo de profil et adresse. Comment le 9-1-1 peut avoir ses informations, je ne le sais pas mais je me dit que certains conspirationnistes ont peur du vaccin et d'une puce, alors qu'il semble bien (du moins dans le film) que déjà n'importe qui peut avoir des infos sur autrui.
La victime es très bien aussi, elle aussi est une femme forte, elle est interprétée par Abigail Breslin, vous vous rappelez ? C'était la petite Olive Hoover dans l'excellent Little Miss Sunshine en 2006.
Malgré quelques incohérences j'ai aimé la tension et l'interprétation des actrices dans The Call et contrairement à ce que je lis à droite, à gauche, moi j'ai vraiment accroché avec la fin abrupte.