The City of Violence a des accents de western, de drame, même si c'est avant tout un pur film d'action. C'est comme ça que l'a voulu le futur réalisateur de Battleship Island et Escape from Mogadishu. On n'échappe pas non plus à ces traits d'humour typiquement coréens qui moi ne me dérangent pas spécialement.
Drame parce qu'au fond c'est une histoire d'amitié brisée. De potes à l'adolescence, âge où se fait encore des promesses solennelles (le serment de boire une bouteille d'alcool de serpent vingt ans plus tard ensemble), ils en viennent adulte à se foutre sur la gueule. Le titre ne ment pas : la ville est effectivement gangrénée par la violence, les escroqueries, les gangs. Je comprends qu'ils soient nostalgiques de leur jeunesse.
Si le déroulement de l'enquête est parfois un peu laborieuse, les scènes d'action ont de la gueule. Ça se donne des coups de latte à tout va, derrière, tu sens le savoir-faire des chorégraphes qui se sont fait plaisir notamment dans la bagarre finale du restaurant. Et ça sans aucune star ni argent.