Si il est très probablement inspiré d'un roman court de Jack Williamson (With Folded Hands), on pense aussi inévitablement aux écrits d'Isaac Asimov en regardant le film.
Le thème de l'interaction entre humains et robots en est la toile de fond.
Le film est verbeux, de termes, dialogues et expressions démodés, ne laissant aucune place ou presque à l'action.
Musique et couleurs psychédéliques donnent le ton "années 60" dès l'intro sur fond d'explosion atomique, puis sous forme de reportage pour situer le récit.
On se rend vite compte des limites budgétaires, concernant les décors, par exemple, et des caméras invariablement fixes; mais l'ensemble est correctement manœuvré.
Les acteurs, stéréotypés, jouent très moyennement (...)
Les maquillages et costumes, sans grande originalité, sont tout de même réalisés avec soin.
L'histoire et le message en font un film pertinent et intéressant, on y parle - sans approfondir - de guerre, technologie ou de société, et sa courte durée allège le tout.
Loin d’être mémorable, il reste une curiosité de son époque.